SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
Association d'Artagnan
Mousquetaires, nous voilà !
Une regrettable interférencè occasionnée par la publication d'une photo d'archives
ayant trait aux assises annuelles de l'association d'Artagnan qui eut lieu en
juin 1996 à Sainte-Croix-en-Bresse nous a fait insérer un document n'ayant strictement
rien à voir avec l'actualité. Toutefois, nous nous devons de préciser que, n'ayant
pas été avisés de cette réunion, nous avons été contraints d'effectuer un travail de récupération » sur l'information précitée.
Nous prions les dirigeants de l'association d'Artagnan de bien vouloir nous
excuser pour cette erreur de publication.
31 mars Journal de Saône et Loire
Sainte-Croix-en-Bresse
ASSOCIATION D'ARTAGNAN
« S'ouvrir au domaine historique »...
Lors de son assemblée générale, le 14 février dernier, l'Association d'Artagnan
avait modifié ses statuts, initialement littéraires, pour s'ouvrir au domaine
historique de Sainte-Croix, de d'Artagnan et de Mme d'Artagnan. Il avait été
décidé que tous les moyens seraient mis en oeuvre à cet effet.
Des projets à la pelle...
Lundi soir, à la mairie, le président Roger Trolliet et son équipe, ont déjà
avancé beaucoup de projets.
D'abord un « souper Gascon » le samedi 24 mai à la salle polyvalente, où
le cassoulet, l'Armagnac et la musique seront importés du Gers...
En ce qui concerne la Gascogne, le président Trolliet a annoncé que la Communauté
des Gascons de Bruxelles organisait le samedi 21 juin à Maastricht, une manifestation
en hommage à d'Artagnan, en apposant une plaque portant l'inscription « D'Artagnan
Mousquetaire du Roi, né en Gascogne en 1611, mort à Maastricht le 25 juin 1673
».
M. Trolliet a l'intention de participer à cette manifestation et désire être
accompagné de membres de l'association... Une journée à organiser...
Pour revenir aux manifestations locales, il est envisagé d'organiser une
journée « rétro », le dimanche 29 juin, avec spectacle folklorique, expo de
peinture entièrement au profit de l'association, et surtout une idée chère à
Josée Pondemer : le Certificat d'études primaires qui se déroulera dans les
locaux d'une ancienne école, au bourg. Il sera ouvert à tous ceux qui le désirent
et se déroulera comme avant la Grande Guerre. Les sujets seront de l'époque
ainsi que la tenue vestimentaire des « maîtres »...
Une exposition « d'Artagnan » de M. Jean Chazottes est aussi prévue en juillet-août,
mais il faudra trouver un local pour exposer les 14 vitrines de ce passionné
d'histoire qui est sans conteste le meilleur connaisseur actuel de d'Artagnan.
A l'ordre du jour, il a aussi été question des journées du Patrimoine, les
13 et 14 septembre où l'on pourra visiter la chapelle et le château de Sainte-Croix.
Il faudra éditer des brochures, dépliants, cartes de « bienfaiteur » et surtout
placer des panneaux aux entrées de Sainte-Croix annonçant : « Ici Pays de Mme
d'Artagnan »...
Des projets qui seront étudiés avec soin au fil des prochaines réunions.
31 mars Journal de Saône et Loire
SAINTE-CROIX EN-BRESSE
Association d'Artagnan
Réélection conseil d'administration
Une association qui tient à cour aux habitants de la commune
L'Association d'Artagnan a tenu vendredi soir son assemblée générale à la
salle polyvalente.
Le président Roger Trolliet a ouvert la séance par le compte-rendu moral
et financier de l'année écoulée. En 1996, un salon du livre a été mis en place
le 10 mars. Ils ont également participé à l'exposition du club Monplaisir. Mais
le moment fort de cette année a sans aucun doute été la cérémonie du 23 novembre.
Une plaque commémorative a été posée à l'église.
Au niveau financier, les comptes révèlent un bilan équilibré.
L'histoire a sa place
dans l'association
D'autre part, le président Trolliet, en accord avec l'assemblée,
a ajouté un avenant à l'article 2 des statuts. En effet, l'objectif de l'association
ciblait la littérature. Mais celle-ci a voulu élargir ses objectifs et l'histoire
de Sainte Croix aura désormais une grande place.
Quant aux projets, ils ne manquent pas. Au mois de mai, une exposition sur
d'Artagnan sera organisée pour deux mois : juillet et août. Le lieu reste encore
à définir. Une conférence sera également mise sur pied : Sylvie Monin, originaire de Mervans et professeur à Lyon, relatera la vie du héro
de Dumas ainsi que l'histoire de Sainte Croix. En avril, les membres de l'association
partiront à la rencontre des mousquetaires du Gers. Un autre voyage est aussi
envisagé à Maastricht où une délégation découvrira la fête locale consacrée
à d'Artagnan.
D'autre part, ils participeront, en collaboration avec le Comité des Fêtes,
à la préparation d'une fête cet été.
Un nouveau conseil d'administration
Par la suite, l'assemblée a procédé à l'élection du comité d'administration,
au grand complet. Il comprend désormais : Roger Trolliet (président), Rolland
Sixdenier (vice-président), Nadia Louis (secrétaire), Muguette Colas (secrétaire
adjointe), José Pondemer (trésorière), Maria Beentjes (trésorière-adjointe),
Robert Buffet (attaché aux relation avec les Mousquetaires du Gers et Poulardier),
Claude Pierre Chambet (relations publiques), Michel Charrier (coordinateur avec
les associations de Ste Croix), Sylvie Monin (recherches historiques), René
Pacaut (coordinateur auteurs-littérature) et René Perrin (enfant du pays).
mars 1997 ?
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
Association d'Artagnan
Des projets à la pelle
Des projets, l'association d'Artagnan n'en manque pas. Mais dans le but de
concrétiser ceux-ci, le conseil d'administration a invité tous les adhérents
lundi soir à la salle communale.
En premier lieu, l'association envisage de préparer pour le 24 mai un repas
gascon. En quoi consiste le menu ? Aux produits qui font la fierté de cette
région : du foie gras et un savoureux cassoulet. Attention, les places seront
limitées. Les organisateurs préfèrent la qualité à la quatité ! Seulement cent
cartes seront mises en vente auprès des membres.
Abordé au cours de l'assemblée générale, le départ d'une délégation pour
Maastrich a été voté. Ainsi, le 21 juin, quelques membres se rendront dans
cette prestigieuse ville où l'on fête le souvenir du héros gascon de Dumas.
Mais le point le plus important est sans aucun doute les festivités qui seront
organisées en collaboration avec le Comité des tètes. Cette journée du dimanche
29 juin consiste en plusieurs activités des plus intéressantes et qui de surcroît
ne manquent pas d'originalité. Par exemple, au programme de la fête : Le certificat
d'étude. Le temps de la matinée, cet ancien examen reprendra vie dans la ferme
Magnien. Parallèlement, une exposition d'artistes et d'artisans sera mise sur
pied ainsi qu'une présentation-vente de produits régionaux. D'autre part, l'association
prévoit pour l'après-midi différentes attractions avec la participation d'un centre équestre et d'un groupe folklorique... Quant a
la remise des diplômes, elle aura lieu en soirée... Bien d'autres activités tout aussi intéressantes ont été abordées lors de la réunion,
mais ils restent encore à l'état de projets...
mars 1997
Sainte-Croix-en-Bresse
Association d'Artagnan: Roger Trolliet réélu président
Vendredi soir, c'est à la salle :ommunale de Sainte-Croix que 'association
d'Artagnan a tenu son assemblée générale.
Le maire de Sainte-Croix, Pierre Bardot, assistait à cette réunion qui était
présidée par Roger Trolliet. C'est la trésorière Josée Pondemer qui a ouvert
la séance par le rapport financier. 12 396,21 F de recettes pour 11 884,78
F de dépenses, soit un solde de 511,43 F.
Le président Trolliet, dans son rapport moral, a retracé le bilan de l'année
96. Le point fort fut la pose de la plaque de Mme d'Artagnan à la chapelle de l'église
de Sainte-Croix, le 23 novembre. Il a aussi proposé aux membres du bureau de modifier
les statuts de l'association, laquelle avait, au départ, été créée pour la littérature...
Il n'y aura d'ailleurs pas de salon du livre cette année.
Josée Pondemer a annoncé qu'un portrait de d'Artagnan existerait en Saône.et.Loire.
Il se trouverait au château de la Rochette à Saint-Maurice-des-Champs, petit
village situé prés de Saint-Gengoux-le-National. Des recherches seront faites
pour trouver ce tableau.
Les douze membres du conseil d'administration ont ensuite procédé à l'élection
du nouveau bureau. Roger Trolliet a été réélu président, Roland Sixdenier vice-président,
Nadia Louis secrétaire, Huguette Colas secrétaire adjointe, Josée Ponderner
trésorière, Maria Beentjes trésorière adjointe; membres : Robert Buffet, chargédes
relations avec «Les Mousquetaires du Gers et les Poulardiers, Claude-Pierre
Chambet, chargé des relations publiques (journaux), Michel Charrier, coordinateur
avec les associations de Sainte-Croix; Sylvie Monin, chargée des recherches
historiques; René Pacaut, coordination auteurs-littérature; René Perrin, «enfant
du pays.
Après le verre de l'amitié, en l'occurrence le délicieux cocktail "d'Artagnan",
inventé par Roger Trolliet, tous se sont rendus en la chapelle de l'église de
Sainte-Croix où est apposée la plaque en hommage a Charlotte-Anne de Chanlecy,
baronne de Sainte-Croix, épouse du célébre mousquetaire d'Artagnan.
mars
5 avril 1997 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
983 - Déclaration à la sous-préfecture de Louhans. ASSOCIATION D'ARTAGNAN.
Additif à l'objet: s'ouvre désormais sur le côté historique, autour de Sainte-Croix-autour
de d'Artagnan et autour de Mme d'Artagnan née Anne-Charlotte de Chanlécy. Siège
social: mairie, 71470 Sainte-Croix. Date de la déclaration : 19 mars 1997.
5 avril
A
Champlecy, le 24 mai, 22e marche de d'Artagnan
Champlecy, commune du canton de Charolles, «230 habitants et 3.500 vaches»
(la formule est d'un homme qui connaît bien les lieux), s'honore d'un titre
de gloire extraordinaire : c'est la patrie de la seconde Mme d'Artagnan.
Elle s'appelait Anne de Champlecy avant d'épouser le célèbre mousquetaire
et d'aller fuir ses jours en son château de Sainte-Croixen-Bresse.
C'est autour de ce personnage qu'il y a un peu plus de vingt ans, M. Henri
Vouillon a convaincu quelques amis d'organiser, afin de faire connaître le patrimoine
du village, une marche de d'Artagnan.
Le projet a vu le jour en 1976 et depuis cette date, chaque printemps voit
renaître ce qui est devenu une véritable tradition. Les marcheurs viennent nombreux,
d'autant plus nombreux d'ailleurs qu'il fait meilleur : ils étaient 313 l'an
dernier (le record se situe à 605).
Cette année, la marche de d'Artagnan est fixée au dimanche 24 mai. Comme
d'habitude, deux circuits de 10 et 20 kilomètres seront proposés aux marcheurs
(inscriptions : 10 F).
Départs de 8 h à 15 h, de la place de l'église. Remise des récompenses (coupes
et autres) vers 18 h.
Pendant quasiment toute la journée, de 11 h du matin à 20 h. tous les marcheurs
qui le souhaitent pourront déguster un pot-au-feu, préparé avec un animal du
cru (autour de 25 à 30 F par personne). Et on peut être assuré que le pot-au-feu
sera de qualité puisque Champlecy est situé en plein coeur du Charolais.
Pour inscriptions et tous renseignements complémentaires, s'adresser au Comité
des Fêtes tél. 03.85.24.14.71.
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
Association D'Artagnan
Tout l'esprit du Gers
dans quelques mets savoureux
Ah, voilà un menu gargantuesque ! Si les mets étaient dignes d'un roi, c'est
en l'honneur d'un mousquetaire qu'ils ont été servis, pour le plus grand plaisir
des convives.
En effet, l'association d'Artagnan a eu la brillante initiative d'organiser
un repas gascon.
Mais ce festin s'adressait également à l'esprit. Le but de cet organisation
était de rendre hommage à la région où le héros de Dumas a vu le jour.
Le président M. Trollier a profité de cette occasion pour rappeler l'histoire
de Sainte-Croix et celle, palpitante, de d'Artagnan.
Rien n'a été laissé au hasard. Une délégation est partie une semaine auparavant
dans cette superbe région du Gers pour acquérir les produits du terroir : vin
du
pays, foie gras, cassoulet, fromage... Des produits qui ont été réunis grâce
au soutien du Conseil Général gascon, de "office du tourisme et des mousquetaires. Bref, les organisateurs peuvent être satisfait.
Le repas a été une totale réussite !
Une soirée qui a été aussi l'occasion de rappeler le but de l'association
24 mai
Sainte-Croix-en-Bresse
Association d'Artagnan : ce soir foie gras et cassoulet au menu
C'est ce soir, à la salle communale, que l'association d'Artagnan organise
son souper «gascon».
Une grande «première» pour l'association qui veut que cette soirée soit une
réussite sur toute la ligne. Elle le sera certainement car elle a été soigneusement
préparée. Tous les produits, y-compris les vins, proviennent du département
du Gers, pays du célèbre d'Artagnan, qui fut l'époux de Anne-Charlotte de Chanlécy, comtesse de Sainte-Croix. Les 120 convives attendus ne
seront pas déçus.
Jeudi soir, à la mairie, les membres de l'association ont tenu une ultime
réunion pour régler les derniers détails et répartir les tâches de chacun.
Ce soir, à la salle communale de Sainte-Croix, on vivra sous le signe de
la Gascogne, une région où la gastronomie est aussi réputée...
24 mai
D'Artagnan : par la plume et avec panache
Créée en 1995 et présidée par Roger Trolliet (notre photo), l'association
d'Artagnan a pris comme devise « Par la plume et avec panache ».
Elle a son siège à Sainte-Croix, commune de Bresse située au Sud de Louhans.
C'est en effet à Sainte-Croix qu'est enterrée la veuve du mousquetaire, elle-même
native de Champlecy en Charolais.
L'association, qui a également tissé des liens avec le département du Gers,
d'où d'Artagnan était originaire, organisera en 1998 un certain nombre de manifestations
culturelles. On peut déjà noter, outre une conférence le 4 avril, un Salon bressan le 15 août, où seront exposés des livres
et des oeuvres d'art.
Rencontres littéraires,en Périgord
Le conseil général de la Dordogne, la municipalité de Lanouaille, le Foyer
laïque et « Pao-Micro édition » organisent, le samedi 9 et le dimanche 10 mai,
des rencontres littéraires, poétiques et artistiques dans cette région connue
sous le nom du Périgord vert.
Les auteurs désireux d'y participer apporteront leurs ouvrages et, s'il y
a lieu, déclameront leurs poèmes.
Inscription avant le 15 avril.
Renseignements à
demander (enveloppe timbrée pour la réponse) au maire de 24270 Lanouaille.
BURGONDE
mai
Une conférence sur le « vrai » d'Artagnan au Plessis-Robinson (Hauts de Seine)
D'Artagnan est à la mode. A
Sainte-Croix, il y a quelques années, est née l'association d'Artagnan
qui veut rappeler la mémoire et l'esprit du grand homme que .popularisa Alexandre
Dumas.
Marcel Pacaut, historien célébre, professeur émérite à Lyon II et Bressan
bon teint, vient d'écrire une étude, que nous publierons prochainement dans
nos colonnes, dans laquelle il démythifie certains aspects de la légende ou des
croyances au nom de la vérité historique.
Et voici quelques jours se trouvait a Louhans et à Sainte-Croix M. Joseph
Varro, agrégé de l'universite, président de l'association «Histoire et Mémoire
du PlessisRobinson» (Hauts-de-Seine) venu sur les traces du chevalier d'Artagnan
!
En effet, sous le patronage de cette association savante, Mme Odile Bordaz,
conservateur du Patrimoine, administrateur de la basiliqiue Saint-Denis, donnera
une conférence le 24 juin (au Plessis-Robinson) consacrée à «Charles de Castelmore
d'Artagnan, mousquetaire du Roi». Auteur de «D'Artagnan, mousquetaire du Roi,
sa vie,son époque, ses contemporains» (les éditions de Griot, 1995, 98 francs),
Mme Bordaz est une spécialiste de la question.
Elle évoquera le capitaine-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires
du Roi, l'agent secret de Mazarin et d'Anne d'Autriche, les missions spéciales
pour le Roi, les campagnes; la mort à Maastricht, l'époux d'Anne-Charlotte de
Chancely...
Un tout autre personnage que celui sorti de l'imagination d'Alexandre Dumas;
le tout assorti de la projection de diapositives. Où l'on verra sans doute Sainte-Croix,
l'église et son vitrail, la tombe d'Anne-Charlotte.
Là aussi, ce sera pour démythifier le personnage français peut-être le plus
célèbre et qui incarne le mieux ce qui est souvent considéré comme l'esprit
français. La légende sera-t-elle plus forte que l'histoire ? En fait, l'une
n'empêche pas l'autre !
Si vous êtes intéressés par la conférence, elle aura lieu mardi 24 juin
à 20 h 45, au «Moulin Fidel», 80, rue du Moulin-Fidel, 92350 Le Plessis-Robinson.
Entrée: 30 francs.
juin
SAINTE-CROIX
Association d'Artagnan : une journée à Champlecy
C'est avec le soleil pour accompagnateur qu'une dizaine de membres de l'association
d'Artagnan, dont le président Roger Trollier et Melle Monnin, historienne, ont
pris samedi matin le départ pour Champlecy (Saône-&-Loire).
Sur place, l'équipe bressane fut accueillie par M. le maire de Champlecy
et le président du Comité des Fêtes local.
Après un bon repas, les hôtes de la commune purent ainsi visiter tout à loisir
le château de Champlecy où est née celle qui deviendra plus tard Mme d'Artagnan.
Un château dont la construction remonte au moins à 1658, d'après Melle Monin
et qui fait aujourd'hui l'objet d'une .restauration salutaire.
Une journée sympathique
que nos «touristes» auront mis à profit pour récupérer encore quelques éléments
d'informations, en vue de la préparation de leur exposition sur d'Artagnan et
Mme de Champlecy, prévue pour la fin du mois de Juillet.
Une exposition qui nécessite bien évidemment un travail ardu de recherches,
mais les membres de l'association d'Artagnan ne ménagent point leur peine.
13 juillet Journal de Saône et
Loire
L'association d'Artagnan en visite à Champlécy
Cesamedi 12 juillet, les
membres de l'association d'Artagnan se sont rendus
au village de Champlecy, berceau de la famille d'Anne Charlotte. Celle-ci fut
baronne de Sainte Croix. sa famille ayant acquis le domaine bressan. Le soleil
était radieux et l'accueil le fut tout autant. Au "Relais d'Artagnan", les membres
de l'association ont été reçus par le maire, urne conseilère municipale et l'institutrice
(toutes les deux passionnées) et par le président du Comité des fêtes.
Avant l'apéritif,
ils ont admiré la petite eglise de pierres roses édifiée par les moines
de Cluny et recemment rernaniée.
Son clocher ajouré est orné d'arcatures lombardes. Apres les grenouilles bressanes
et le filet charolais, visite fut rendue au château.
Autrefois, on le surnommait le château des larmes.
Acheté par un citoyen belge, il est en cours de rénovation et l'on
peut espérer
que le style sera respecté.
Sa tour carrée a conservé son élégante bretèche ornée d'un écusson. Mlle
Monin, l'historienne de l'association d'Artagnan, a su faire apprécier les
dé tails des nombreux blasons, leurs devises respectives, et le symbole de
certains qui représente les unions entre familles.
Voilà une richesse à explorer
!
Une merveilleuse journée de souvenirs qui permettra de reserrer les liens entre
les deux villages, Champlecy et Sainte-Croix
juillet
Le Journal de Saône-et-Loire - Jeudi 24 juillet 1997
Association D'Artagnan
Une exposition à la mémoire
de Anne Charlotte
Bien loin des romans d'Alexandre Dumas, relatant les aventures pittoresques
de D'Artagnan, les membres de l'Association du même nom ont décidé de présenter
au public une exposition sur celle qui fut la seconde épouse du célébre mousquetaire,
Anne Charlotte de Champlécy.
La Bresse est plus connue pour ses poulets que pour les personnages historiques
qu'elle a engendré. Fort de ce constat, une poignée d'amoureux de l'Histoire,
emmenés par M. Roger Trolliet, ont décidé de faire revivre le souvenir de la
compagne du célébre mousquetaire, qui vécut au XVIIe dans notre village, où elle
avait le titre de Baronne. Mariée à D'Artagnan en 1659, au Louvre et en présence
du Roi-Soleil, ils eurent deux fils, prénommés tous deux Louis. Anne Charlotte
pris ensuite congés de Paris et se retira dans le chateau du village. Elle
y restera jusqu'à sa mort, le 31 décembre 1683.
Quelques siècles plus tard, les membres de l'Association D'Artagnan ont posé
en novembre dernier une plaque commémorative en la Chapelle Notre Dame, où on peut encore voir sa tombe. Pour péréniser son souvenir,
l'association organise tout l'été une exposition, dans un bâtiment à l'entrée
du Château, relatant la vie de la baronne et son époque. On pourra voir les
actes de baptême des deux enfants, l'acte de décés de Anne Charlotte, des tableaux
et des brochures sur D'Artagnan et la Compagnie des mousquetaires du Roy. Les
membres de l'association proposeront aux touristes une visite commentée de l'exposition
et de la Chapelle. Nul doute que cette initiative remportera tous les suffrages
auprès du public, les organisateurs ne comptant pas leur effort pour proposer
une rétrospective des plus précises sur la baronne Anne Charlotte de Champlécy...
P.C.
24 juillet
Sainte-Croix-en-Bresse
Association d'Artagnan des projets à la selle
Réunis en assemblée générale samedi matin, salle communale de Sainte Croix,
les membres de l'Association d'Artagnan ont fait le bilan moral et financier
de l'année 97, procédé à l'élection du conseil d'administration et étudié les
projets pour l'année 98.
Après les paroles de bienvenue, le président Roger Trolliet a fait approuver
le procès-verbal de l'assemblée générale du 14 février 97 puis a rappelé toutes
les activités organisées par l'association au cours de l'année.
Elles sont toutes positives. Les points forts furent toutefois le « repas
gascon » du samedi 24 mai, le vernissage de l'exposition « Madame d'Artagnan
» au château de Sainte-Croix en présence du docteur Maurice De Batz, descendant
du célèbre Mousquetaire, le dimanche 27 juillet et la conférence sur « Les d'Artagnan
en Bourgogne », de Mlle Sylvie Monin, membre de l'association et chargée des
recherches historiques.
Sur le plan financier, les comptes sont bons. La trésorière, Josée Pondemer,
a remis un état à chaque membre présent. 18 720 francs de recettes pour 16 498
francs de dépenses, soit un solde de 2 222 francs.
Après la démission du vice-président, Roland Sixdenier, il a été procédé
à de nouvelles élections. Le nouveau bureau adopte le profil suivant : Roger
Trolliet est réélu président ; Josée Pondemer qui était trésorière, est élue
vice-présidente ; Nadia Louis est réélue secrétaire ; Huguette Calas, secrétaire
adjointe ; José Baum, un nouveau membre, est élu trésorier et Maria Beentjes
conserve son poste de trésorière adjointe. Après ces élections sans problème,
l'assemblée a élaboré les projets pour 98. Ils sont nombreux. Au printemps, Mlle
Sylvie Monin donnera une conférence au cinéma l'Eden, à Louhans ; le « repas
gascon » est reconduit, il aura lieu le dimanche 29 mars à midi ; un voyage
dans le Gers est prévu en mai ; les membres de l'association se rendront à Champlécy
le 17 mai, le jour de « la marche des Mousquetaires » ; l'exposition « Madame
d'Artagnan est reconduite en juillet-août au château de Sainte-Croix ; une exposition
de livres d'auteurs bressans est prévue en août.
Claude-Pierre Chambet, ancien journaliste, chargé des relations publiques
avec la presse locale, a proposé de modifier le logo de l'association, de le
« muscler » d'avantage selon sa propre expression...
Il est aussi prévu de placer des écriteaux avec l'effigie de d'Artagnan,
aux entrées du bourg de Sainte-Croix, de prendre contact avec les organisateurs
« des voies du sel » pour participer et de faire confectionner trois nouvelles
tuniques de d'Artagnan.
Le président Trolliet a fait remarquer que le célèbre capitaine des Mousquetaires
était actuellement à la mode. Après la philatélie, c'est le champion de patins
à glace, Philippe Candeloro qui s'empare du personnage de d'Artagnan pour s'en
inspirer. Peut être sera-t-il un jour membre de l'association ?
Après le verre de l'amitié, en l'occurence le délicieux cocktail « d'Artagnan
» auquel avait été convié Pierre Bardot, maire de Sainte-Croix, tous les membres
ayant participé à l'assemblée générale se sont rendus à l'Auberge des Platières
pour déguster les spécialités du terroir bressan.
25 juillet
CHAMPLECY
De Sainte-Croix à Champlecy via Anne-Charlotte de Chanlecy, comtesse d'Artagnan
Il y a à peine deux ans voyait le jour à Sainte-Croix
en-Bresse près de Louhans,
l'association d'Artagnan. Une associaiton présidée par M. Trolliet qui s'est
fixée comme objectif de « redorer » le blason de la noble dame Anne Charlotte
de Chanlecy, décédée à Sainte-Croix le 31 décembre 1683 et qui fut de son vivant
baronne de Sainte-Croix et veuve en secondes noces du célèbre capitaine lieutenant
de la 1e compagnie des mousquetaires du roi, Charles de batz de Castelmore d'Artagnan.
Pour ce faire, les quelque 50 adhérents de l'association se sont mis à refaire
le chemin de l'histoire, sur les traces de d'Artagnan et de son épouse Anne
de Chanlecy, qui a vécu à Champlecy et donné son nom à la commune.
Samedi dernier une délégation bressane faisait halte au relais de d'Artagnan
sur les terres d'Anne de Chanlecy, accueillie par M. Devillard, maire de la
commune. A l'ordre du jour, la visite; du château, et les prémices d'un futur
jumelage entre Sainte-Croix et Champlecy, sans oublier un projet de « route
de D'Artagnan » qui de Lupiac dans le Gers où .il est né à Maastricht où il
fut, tué, passerait à Sainte-Croix et à Champlecy. Un. projet de jumelage qui
serait conduit par la municipalité en collaboration avec le Comité des fêtes.
25 juillet
La renaissance - 25 juillet 1997
SUR LA ROUTE DE D'ARTAGNAN
Sur la route de d'Artagnan, on trouve tout d'abord
Anne Charlotte de Chanlecy qui avait épousé en secondes noces en 1659 le célèbre
capitaine-lieutenant des mousquetaires du roi Charles Batz de Castelmore d'Artagnan.
Sur cette même route de d'Artagnan, on trouve ensuite l'association d'Artagnan
de Ste-Croix-en-Bresse près de Louhans, qui a vu le jour en novembre 95 pour
refaire une page d'histoire, celle d'Anne de Chanlecy, baronne de Ste-Croix
et de son époux d'Artagnan.
Ainsi, le président Trolliet et quelques-uns de ses adhérents faisaient étape
au relais de d'Artagnan à Champlecy reçus par M. Devillard maire de la commune.
Une étape à Champlecy, terre natale d'Anne de Chanlécy, qui aurait donné
son nom à la commune, pour préparer un projet de jumelage, sans oublier le grand
projet de l'association qui souhaiterait créer la «route de d'Artagnan». Un
itinéraire touristique et historique qui de Lupiac dans le Gers où il est né,
à Maastricht où il fut tué, passerait par Ste-Croix-en-Bresse et Champlecy.
25 juillet
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
Une visite historique demain au château
Il est le dixième descendant en ligne directe du
célébre
capitaine des Mousquetaires du Roi Louis XIV : Charles de Bats de Castelmore alias
d'Artagnan. Le docteur Maurice de Bats sera l'hôte privilégié de l'association
d'Artagnan, demain dimanche, à Sainte Croix en Bresse. Un retour en Saône-et-Loire
pour ce 10e d'Artagnan qui a des ancêres à la fois à La Genète et à Fontaines,
près de Chalon.
LOUHANS. Rarement le prestigieux château du XV et du XVI
ème siècle n'avait été à pareille fête. Demain, dimanche, à Sainte-Croix-en-Bresse,
Roger Trolliet et son escouade réceptionneront à l'occasion d'une exposition
commémorant le souvenir de l'épouse du vaillant capitaine des Mousquetaires
: Madame Anne Charlotte de Champlecy, le dixième descendant de cet incomparable
héros au coeur tendre : le docteur Maurice de Bats agé de 87 ans et résidant
sur les bords du bassin de l'étang de Berre.
Comme nous l'a confié le docteur
Maurice de Bats, Charles Bats de Castelmore a eu deux fils, un petit fils et
un arrière petit-fils militaires. L'un de ses fils Louis Constantin fut prisonnier
des Autrichiens, puis eut assez de ressources pour s'enfuir et s'engager dans
l'armée républicaine en 1792.
Ceci étant, et comme on le sait, le Roi Soleil
nourrissait une estime et une amitié profondes pour deux grands de son entourage
: Jean Baptiste Poquelin alias Molière et surtout le capitaine des Mousquetaires
à telle enseigne que son fils aîné eut Louis XIV en qualité de parrain et la
reine comme marrainae.
Beaucoup d'émotion
"Je dois surtout
remercier M.Chazotte d'Auch qui s'est remarquablement occupé de retracer l'histoire
d'Artagnan, tout en ayant beaucoup de plaisir à retrouver M. de Varax (actuel
propriétaire du château de Sainte-Croix) "
Maurice de Bats aura
sans nul doute un pincement au cœur lorsqu'il arrivera ce week-end en Bresse
Louhannaise, d'autant que ses grands-parents : Madame et Monsieur Pierre Clerc
résidaient à Fontaines, tout un symbole.
Michel Sylvain
Maurice, dixième
descendant du mousquetaire
Louis Constantin, arrière petit-fils de d'Artagnan
a eu deux filles : Louise Constance née en 1775, Aglaë Rosalie Victorine née
en 1776 et un fils Louis Constantin né en 1775 à Strasbourg. Louis Constantin
assumait les fonctions de capitaine commandant la compagnie, colonel d'un régiment
royal étrangers de cavalerie.
Louise Constance devint mère d'un garçon Guillaume
Ernest en 1809. Puis, Jean Guillaume se maria le 11 février 1834 à Lyon, il
eut deux fils dont l'aîné, François, né le 30 novembre 1834, eut à son tour
deux filles. L'une d'elles, Anne Jeanne, est la grand-mère paternelle du docteur
Maurice de Bats. Anne de Bats, née le 10 novembre 1867 à Lyon, épousa Alfred
Cahn le 17 septembre 1895.
Anne Jeanne de Bats eut un fils le 22 juillet
1896 : Félix Cahn, le père du docteur Maurice de Bats né en 1926, qui sera demain
à Sainte-Croix. Ce n'est qu'en 1968 que Maurice de Bats sollicita une demande
de relèvement du nom auprès du Conseil d'Etat, demande agréée officiellement
par Charles Samaran, membre de l'Institut, ancien directeur des archives nationales.
La
lignée d'Artagnan ne s'arrêtera pas là : Maurice de Bats a deux fils, Olivier
et Rolland, et trois petits-enfants : Antonin, Clément et Gaspard.
26 juillet
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
La fête au château
LOUHANS. Le petit village de Sainte-Croix-en-Bresse dont le riche passé
historique représente un réel intérêt a connu hier dimanche une journée des
plus fastes. Effectivement, le dixième descendant du glorieux capitaine des
Mousquetaires du Roi Soleil était l'invité d'honneur de l'association d'Artagnan.
Non seulement, Roger Trolliet et son équipe surent accueillir avec beaucoup
de gratitude le docteur Maurice de Bats et son épouse dans le cadre de l'inauguration
de l'exposition inhérente à Madame d'Artagnan née Anne Charlotte de Champlecy.
Mais ils eurent en outre l'heureuse surprise de faire connaissance avec Madame
Odile Bordaz. conservateur de la basilique Saint-Denis (Hauts-de-Seine), spécialiste
de l'histoire sur d'Artagnan qui a publié voici deux ans un ouvrage remarquable
sur d'Artagnan, capitaine des Mousquetaires»
28 juillet
D'Artagnan
Quatre siècles d'histoire, hier, au château
Charles Bats de Castelmore alias « d'Artagnan » et son épouse
Anne Charlotte de Champlecy ont été fort justement honorés dimanche en fin de matinée au cours d'une manifestation
particulièrement chaleureuse et réussie dans l'enceinte du château du XVe et XVIIe.
Dixième descendant du prestigieux et vaillant capitaine des Mousquetaires
du. Roi Louis XIV, le docteur Maurice de Bats et son épouse figuraient au rang
d'invités d'honneur de l'exposition mise sur pied par l'association d'Artagnan
présidée par Roger Trolliet qui s'est investi sans vergogne aux côtés de quelques
amis afin de cultiver la mémoire des illustres visiteurs au château.
De son côté, Sylvie Monin chargée des recherches par l'association d'Artagnan,
auteur de monographies de tout premier ordre sur les villages de Mervans, Serley,
Dampierre-en-Bresse, Frangy s'est attachée ànous commenter une remarquable exposition
installée dans une ancienne chapelle du château.
On y retrouve comme par bonheur toute la généalogie de la famille de Bats
(le docteur Maurice de Bats résidant avec son épouse à Port-de-Bouc est le dixième
descendant de d'Artagnan), mais aussi sur la famille de Champlecy, petit village
du Charollais représenté hier dimanche au château par une délégation comprenant
notamment le président local du comité des fêtes.
Sylvie Monin a également mis en exergue la présence de documents attestant
des actes de baptême, de mariage et de décès, en parti-culier, celui de la petite-fille
du glorieux capitaine des Mousquetaires : Marie Sophie d'Artagnan mariée en
date du 8 octobre 1712 à François de Beauchamp.
Bien évidemment, Roger Trolliet a su remercier ses hôtes avec beaucoup de
courtoisie.
Au coeur du parterre, nous eûmes plaisir à saluer monsieur le comte Guy de
Varax et son épouse, leur famille dont le nouveau propriétaire des lieux, son
neveu, M. Eric de Varax, banquier de son état à Lille et madame, mais aussi
Odile Bordaz, conservateur de la basilique de Saint-Denis, spécialiste de l'histoire
sur d'Artagnan.
28 juillet
Vernissage de l'exposition « Madame d'Artagnan »
Dimanche, au château de
Sainte-Croix, c'est en grandes pompes que l'association d'Artagnan a procédé au vernissage de l'inauguration
de l'exposition «Madame d'Artagnan».
A 11 heures, le président Roger Trolliet était heureux d'accueillir un invité
de marque, le docteur Maurice de Batz, descendant des D'Artagnan, lequel, avec
le comte Guy de Varax, propriétaire actuel du château de Sainte-Croix, a coupé
le ruban tricolore barrant l'accès au petit pavillon abri, tant la magnifique
exposition consacrée à Anne-Charlotte de Chanlécy, baronne de Sainte-Croix et
son illustre époux, Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan, que Dumas rendit
célèbre.
SUITE PAGE 12
29 juillet l'Indépendant
Vernissage de l'expo « Madame d'Artagnan »
SUITE DE LA UNE
Cette exposition, dont nous reparlerons dans une prochaine édition, est riche
en pièces et gravures originales, actes de naissance et baptême des membres
de la famille d'Artagnan, et divers autres documents historiques.
Parmi les très nombreux invités, citons Mme Odile Bordaz, actuellement conservateur
de la basilique Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, qui a fait de nombreuses
recherches et écrit, en 1995, un livre magnifique : «D'Artagnan capitaine des
mousquetaires». Nous avons aussi reconnu Mlle Sylvie Monin, une scientifique,
passionnée d'histoire, qui est aussi responsable des recherches historiques
au sein du conseil d'administration de l'association d'Artagnan, ainsi que Michel
Gasne, président de l'Union départementale des offices de tourisme de Saône-et-Loire
et le président de l'Office de tourisme de Louhans, et le président du comité
des fêtes de Champlécy.
Le sous-préfet de Louhans, le député de la Bresse et du Val de Saône, le
président du conseil général, le conseiller général du canton, ainsi que le
maire de Sainte-Croix, étaient tous excusés...
Après les discours, par le président Trolliet, le docteur Maurice de Batz,
et Mme Odile Bordaz, on arrivait à l'heure des toasts, le cocktail «D'Artagnan» servi dans la cour du château,
ancienne demeure de Anne Charlotte de Chanlécy, baronne de Sainte-Croix.
C'est son petit-fils, Louis Gabriel de Batz Castelmore qui vendit la terre
et la baronnie de Sainte-Croix, le 7 septembre 1741 à Jean-François Joseph de
Venant, seigneur de Famechon et d'Iverny en Artois.
29 juillet l'Indépendant
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
La fête au château
LOUHANS. Le petit village de Sainte-Croix-en-Bresse dont le riche passé
historique représente un réel intérêt a connu hier dimanche une journée des
plus fastes. Effectivement, le dixième descendant du glorieux capitaine des
Mousquetaires du Roi Soleil était l'invité d'honneur de l'association d'Artagnan.
Non seulement, Roger Trolliet et son équipe surent accueillir avec beaucoup
de gratitude le docteur Maurice de Bats et son épouse dans le cadre de l'inauguration
de l'exposition inhérente à Madame d'Artagnan née Anne Charlotte de Champlecy.
Mais ils eurent en outre l'heureuse surprise de faire connaissance avec Madame
Odile Bordaz conservateur de la basilique Saint-Denis (Hauts-de-Seine), spécialiste
de l'histoire sur d'Artagnan qui a publié voici deux ans un ouvrage remarquable
sur « d'Artagnan, capitaine des Mousquetaires»
29 juillet
Sainte-Croix
Avec-Internet, D'Artagnan se rit de l'espace et du temps
"Si tu ne vas pas à D'Artagnan, D'Artagnan ira-t-à toi !". C'est peut-être
ce que Roger Trolliet et les membres de son association ont pensé en décidant
d'utiliser Internet, le réseau mondial informatique le plus connu.
Pour ce faire, l'association D'Artagnan s'est tout naturellement tournée
vers l'entreprise Netfacts, installée justement Sainte-Croix, domaine de Mme
D'Artagnan. Peter Sulser, qui la dirige, efficacement secondé par Emmanuel Valluche,
recevait Roger Trolliet et quelques autresinconditionnels du mousquetai- re,nc
lundi soir, afin de décider de la création, de l'hébergement et de la gestion
d'un site consacré à D'Artagnan.
Peter Sulser, qui a fait quelques recherches sur les sites d'Internet intitulées
D'Artagnan, n'a rien trouvé concernant le fougueux Gascon, C'est d'autant plus
satisfaisant pour l'association bressane de se savoir seule en ligne. Roger
Trolliet expliquait que c'est pour elle non seulement une façon de se faire
connaître et reconnaître, mais aussi, et surtout, d'avoir accès à un maximum
d'informations et de multiplier les contacts. Ce sera, en fait, un autre moyen
de réunir des éléments sur la vie et la mort encore pleines de mys tère du mousquetaire,
que celui d'aller gratter dans les archives.
L'adresse du site est déjà fixée, http://www.euco.net/artagnan.
Pour tous renseignernents,
s'adresser à Peter Sulser ou Emmanuel Valluche,
hameau Lavy, 71470 Sainte-Croix téléphone 03.85.74.83.72, fax
03.85.74.85.10 , Itineris 08.80.14.00.14.
juillet
Association d'Artagnan : exposition sur la baronne et le mousquetaire
Ce dimanche 27 juillet à 11 heures, le président Roger Trolliet et les membres
de l'association d'Artagnan invitent au vernissage de l'exposition "Madame d'Artagnan"
qui se déroulera dans un petit pavillon du château de Sainte-Croix, aimablement
mis à disposition par le comte Guy de Varax.
Le docteur Maurice de Batz, descendant du célébre mousquetaire, le comte
Guy de Varax, des personnalités et des élus seront de la fête.
Plusieurs livres, documents généalogie, tableaux, permet tront de mieux cerner
Anne Charlotte de Chanlecy, baronne de Sainte-Croix et son illustre époux Charles
de Batz de Castelmore d'Artagnan.
Cette exposition iconographique pourra ensuite être visitée jusqu'à fin septembre,
le samedi et dimanche, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Il sera aussi
possible de la visiter le vendredi, mais sur demande.
Depuis sa dernière assemblée générale, le 14 février 97, l'association d'Artagnan
a modifié ses statuts.
Initialement littéraires, les activités s'ouvrent désormais au domaine historique
de Sainte-Croix, de d'Artagnan et de Mme d'Artagnan. Depuis, effectivement,
tous les moyens sont mis en œuvre à cet effet.
A noter également que l'association vient de créer une brochure mettant en
valeur le patrimoine de Sainte-Croix, son château, l'église et la chapelle seigneuriale
qui a une structure du XVe siècle et des parties fin XIII, chapelle où est enterrée
en 1683 la baronne de Sainte-Croix, Anne Charlotte de Chanlecy, Mme d'Artagnan.
On y trouve aussi des éléments cisterciens,du mobilier et des objets eux-mêmes
classés et surtout des vitraux, notamment le vitrail où figurent les armoiries
du protonotaire Jean-François de Chanlecy, deux personnages agenouillés, sur
un fond de paysages jurassiens avec, se détachant sur celui-ci, le clocher de
l'église et les tours du château de Sainte-Croix.
Ce riche patrimoine local impose absolument un détour par Sainte-Croix
!
juillet
Sur les traces de d'Artagnan Bourguignon par alliance
Nous avons publié, dans notre édition du 26 juillet, un article concernant
la visite du docteur Maurice de Bats au château de Sainte-Croix-en-Bresse, là où vécu son aïeul,
Charles de Bats
de Castelmore, dix rangs au-dessus, que tout le monde connaît sous la patronyme de d'Artagnan. Le sujet a intéressé
un dijonnais, Marcel Gauthier, un retraité de la gendarmerie passionné d'histoire, aujourd'hui âgé de 75
ans, auteur d'un roman de cape et d'épée à l'âge de 14 ans (« Mais je ne l'ai jamais publié », dit-il).
Marcel Gauthier a pris sa plume pour conter la vie de nos quatre mousquetaires,
telle qu'ils l'ont vécue ou du moins telle que la rapporte Armand Traviel, un
historien de l'entre-deux guerres.
Cette version diffère quelque peu de celle retracée par la littérature, on
s'en doute. Entre fiction et réalité, il y a assurément une différence. sinon
un gouffre. En tout cas, en nous remémorant ce vers de Saint-Blaise
D'Artagnan et la gloire ont le même linceul », on comprend que la vie de
cet homme-lé était de celle d'où germent les légendes.
L'orthographe du nom patronymique du héros de Dumas à, semble-t-il, été modifiée
au cours des siècles. Vous écrivez de Bats. Or au XVIIème siècle on orthographiait
de Batz ou de Baatz.
Le 27 février 1608, Bertrand II de Batz de Castelmore, seigneur de La Plagne,
s'alliait à la famille des Montesquiou en épousant Françoise d'Artagnan. Cette
union fut féconde quatre garçons Paul, Charles, Arnaud et Jean, et trois filles,
Claude, Henrie et Jeanne. Les garçons furent tous mousquetaires, sauf le troisième
? Arnaud, qui, selon l'usage, entra dans les ordres et fut curé de Lupiac toute
sa vie.
On montait déjà à Paris
Paul, l'aîné, quitta la Gascogne, prit rang parmi les mousquetaires et fraya
directement le chemin à son cadets, Charles, dit d'Artagnan, née en 1611. Celui-ci,
dès qu'il en eut l'âge, quitta lui aussi sa famille pour monter à Paris.
On voit encore de nos jours, dans le parc du château de Castelmore, une vieille
porte rouillée. Elle s'ouvre sur ue chemin qui s'en va à travers les chênes et
les châtaigniers, rejoindre l'antique voie romaine de la ténarése. Par "la-bas", c'est la France, c'est Paris.
Après avoir embrassé ses parents, ses soeurs, ses jeunes frères. Charles
de Bats l'a franchie cette porte, il l'a suivi ce chemin il s'en est allé, non
pas aussi pauvre d'écus et de harnois qu'on s'est amusé à la dire, mais riche
surtout d'espérance, le coeur gonflé d'émotion et la gorge de paroles qui ne
voulaient pas sortir. Aussi persuadé qu'il fût de tenir entre ses mains une belle
et profitable destinée, il était loin d'imaginer l'extraordinaire renommée qui
l'attendait.
Il ne connut pas, bien évidemment. toutes les aventures qui font l'objet
des tômes interminables des trois Mousquetaires, de "Vingt ans après" et du
"Vicomte de Bragelonne". Mais il servit effectivement dans les mousquetaires sous
les ordres de M. de Treville, autre gascon, puisque né à Oloron, en 1598. Pour
se différencier de son frère Paul, Charles prit le nom de sa mère : d'Artagnan.
Et il a certainement connu les trois autres mousquetaires, héros du père Dumas.
Attos. - Il s'appelait en réalité Armand de Sillegue d'Athos d'Autevielle,
était originaire des bords du gave d'Oloron et servait aux mousquetaires au
moment où il arrivait d'Artagnan. Il mourut à Paris le 21 décembre 1643. Il
faut donc renoncer à toutes les aventures qui lui furent prêtées plus tard sous
le nom de comte de la Fere.
Porthos. - Né à Pau en 1617, de son véritable nom Isaac de Portau. Il entra
aux mousquetaires après d'Artagnan. Pour retrouver aujourd'hui son souvenir,
il faut se rendre à Lanne où son château est encore en excellent état.
Enfin, Aramis. - Béarnais lui aussi, il était écuyer et abbé laïque d'Aramitz
et fils d'un mérachal des logis de mousquetaires. Il servit dans ce corps mais
comme on le pense bien, il ne fut jamais question de faire de lui un évéque
de Vannes ou un général des jésuites, car ils se maria en 1650 avec une demoiselle
Jeanne de Béarn-Bonnasse, qui lui donna quatre enfants.
D'Artagnan, épouse
la Bourgogne
Après maintes compagnes et maintes aventures bien réelles, trop longues pour
être énumérées ici, le 5 mars 1659, d'Artagnan imita Aramis, il se maria et
vint chercher femme en Bourgogne. Il avait 48 ans.
Le contrat de mariage publié et analysé par Charles Samaran, démontre que
messire Charles de Batz et Castelmore d'Artagnan, chevalier, sous-lieutenant
des grands mousquetaires du roi, capitaine au régiment des gardes de sa Majesté,
n'avait pas un sou vaillant.
La fiancée, au contraire était bien pourvue. C'était une veuve. Charlotte-Anne
de Chanlecy, dame de Sainte-Croix, épouse de feu messire Jean-Eléonor Damas,
chevalier seigneur de la Claixe. Clessy. Besme et Tresmont en Bourgogne.
Les Chancely appartenaient à une bonne famille charolaise. Leur blason portait
d'Or à une colonne d'azur semée de lame d'argent, avec cette devise : Virtus
mihi nunem et en-sis. D'Artagnan concluait donc une union fort honorable. Quant
aux biens, la future possédait de son chef le baronnie de Sainte-Croix sur le
Solman, à deux ou trois lieues de Louhans, dans le baillage de Chalon-sur-Saône.
Et du chef de son premier mari. elle avait soixante mille bonnes livres de créance sur les héritiers de feu son époux.
Mais méfiante. elle stipula dans le contrat que la totalité des biens qu'elle
apportait ne tomberaient point dans la communauté.
Des entants baptisés
par Bossuet
Notre cadet de Castelmore, riche, s'installa rue du Bac. dans un hôtel qui
ne ressemblait en rien au château de la Misère di capitaine Fracasse.
Mais hélas, Charles de Batz fut un piètre mari et un père de famille négligent.
L'union se rompit assez vite entre les époux. Au bout de six ans, Mme d'Artagnan
renonça à toute comunauté et se retira dans un couvent à Chalon-sur-Saône ou
elle mourut le 31 décembre 1683.
Ils avaient eu cependant deux garçons, baptisés par Bossuet en personne et
dont les parrains et marraines furent, pour le premier, le roi et la reine et,
pour le second. le dauphin et Mlle de Montpensier.
D'où vint la brièveté de la vie conjugale de d'Artagnan ? Il semble qu'il
n'était pas homme d'intérieur et préférait au foyer familial, la vie fiévreuse
et périlleuse de la cour et des camps.
On sait qu'il mourut au siège de Maestricht, le 25 juin 1673, d'une mort
simplement héroïque. Mais, en expirant, il ne reçut pas bien entendu, le bâton
de maréchal comme indiqué dans l'épilogue du Vicomte de Bragelonne.
Mais toute la cour renchérit en louages et en regrets. On le célébra en prose
et en vers. Et saint Blaise lui a consacre ce vers qui suffit à lui seul pour
l'immortaliser "D'Artagnan et la gloire ont le méme linceul".
juillet
SAMEDI
2 AOUT 1997
L'exposition «Madame d'Artagnan » : la baronne, le mouquetaire
et leur descendance
L'exposition consacrée à Anne-Charlotte de Chanlécy, baronne de Sainte-Croix et son illustre époux, Charles de Batz de Castelmore
d'Artagnan, inaugurée ce dernier week-end au château de Sainte-Croix, sera ouverte
au public jusqu'à la fin du mois de septembre. (Notre édition du mardi 30 juillet).
Cette exposition, mise sur pied par «l'association d'Artagnan», est riche
en pièces, gravures originales, actes de naissances, de baptêmes, et divers
documents historiques officiels, notamment toute la généalogie de d'Artagnan.
Louis l'aîné, Louis le second
: d'Artagnan et son épouse, Anne-Charlotte de
Chanlécy, eurent deux enfants, deux fils, tous deux prénommés Louis. Ils étaient
nés l'un au début de 1660, l'autre le 5 juillet 1661. Ils furent ondoyés à leur
naissance, sans cérémonie.
Après la mort du capitaine survenue le 25 juin 1973, le roi décida de leur
accorder sa protection par reconnaissance des services que leur père avait rendus
au royaume.
En 1674, les 3 et 5 avril, Bégnigne Bossuet, évêque de Condom et précepteur
de Mgr le Dauphin, leur administra le sacrement du baptéme. Les parrains de
lainé étaient le roi et la reine en personne, ceux du second étaient le Dauphin
et Mademoiselle de Montpensier.
Louis l'aîné, chevalier puis comte d'Artagnan, fut élevé comme page en la
Grande Ecurie, puis entra comme cadet au régiment des gardes en 1675 où il devint
enseigne.
En 1678, il reçut une blessure à la bataille de Saint-Denis. Il avait alors
18 ans. En 1688, il reçut du roi la charge de sous-lieutenant aux gardes.
En 1689, il fut blessé à la bataille de Valcourt où l'on crut, de prime abord,
qu'il avait été tué. En raison de ses infirmités, peut-être dues à ses blessures,
il quitta l'armée et se retira à Castelmore dont il avait hérité de son oncle
Paul, mort sans descendance le 23 mai 1703 à l'âge de 94 ans.
Resté célibataire, Louis l'aîné mourut à Castelmore en décembre 1709, peu
d'années après son oncle Paul.
Louis le second, baron de Sainte-Croix
: Louis le second fut menin (au service)
de Monseigneur Louis de Bourbon, dauphin, son parrain.
Chevalier puis comte d'Artagnan (c'est le roi Louis XIII qui avait ordonné
à Charles de Batz de Castelmore de prendre le nom de d'Artagnan, alors qu'il
venait d'entrer aux Mousquetaires, en souvenir d'un de ses oncles maternels,
tué au siège de La Rochelle. Charles de Batz de Castelmore a porté toute sa
vie le nom de d'Artagnan avec beaucoup de gloire, ayant eu l'honneur de mériter
l'estime de Sa Majesté par son zèle, sa fidélité et son attachement au service),
baron de Sainte-Croix, seigneur de Chanlécy par sa mère, seigneur de Debaron,
Es-pas, Lupiac et autres places à la mort de son frère, qui lui légua le titre
de comte d'Artagnan. Le 21 mai 1707, il épousa par contrat, Marie-Anne Amé,
fille de Jean-Baptiste, conseiller au présidial de Reims. Louis le second testa
le 6 juin 1714 et mourut le lendemain dans son château de Sainte-Croix.
Il légua à l'église paroissiale de Sainte-Croix une rente annuelle de trente
livres pour faire célébrer toutes les semaines une messe dansla chapelle qui
lui appartient et qui jouxte le choeur de l'église, chapelle dans laquelle il
veut être inhumé. Son épouse mourut le 6 octobre 1714 et fut inhumée près de
lui.
Louis Gabriel, petit-fils de d'Artagnan : Louis le second et son épouse laissaient
deux enfants, des fils: Louis-Gabriel, lainé, naquit à Sainte-Croix et fut baptisé
le 23 janvier 1710.Il était institué héritier universel à la mort de son père.
Louis-Jean-Baptiste, le second, fut baptisé le 1er octo re 1714. Son acte de baptême
a ét retrouvé dans les registres paroissiaux de la paroisse Saint-Vincent à
Chalon-sur-Saône.
Louis-Gabriel de Batz de Castelmore est né le 23 janvier 1710 à Sainte-Croix
sur le Solnan, sur la route de Louhans, baillage de Chalon-sur-Saône, et fut
baptisé par Colas, curé de Sainte-Croix.
Quelle existence pouvait-il suivre sinon une carrière militaire? Il endossa,
certainement tôt, l'uniforme et était capitaineau régiment de dragons de Nicolaï
en 1734, alors en garnison en Italie.
Le 7 septembre 1741, avant de rejoindre son régiment, Louis-Gabriel vendit
la terre et la baronnie de Sainte-Croix à Jean-François-Joseph de Venant, seigneur
de Famechou et d'Iverny en Artois.
Le 12 juillet 1745, Louis-Gabriel épousa la baronne Constance-Gabrielle du
Moncel de Louraille. Le 25 juillet 1747, ils eurent un garçon qui fut prénommé
Louis-Constantin.
Le 4 floréal an 2 (24 avril 17931, le citoyen Louis-Constantin BatzCastelmore
épousait la citoyenne Jeanne. Il décéda le 14 décembre 1827 à Soey-sur-Saône,
en Haute-Saône, au château de M. le Prince de Bauffremont où il était domicilié.
Maurice de Batz, dixième descendant de d'Artagnan
: le docteur Maurice de
Batz, actuellement âgé de 71 ans, et qui demeure à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône),
est le dixième descendant de d'Artagnan. Il était présent lors de l'inauguration
de l'exposition, dimanche dernier à Sainte-Croix. La descendance du célèbre
mousquetaire se perpétue car le docteur Maurice de Batz a deux fils, Olivier
et Rolland, et trois petits-enfants: Antonin, Clément et Gaspart.
JEAN BADEY
2 août
BRESSE Journal de Saône et- Loire du 10 août 1997
SAINTE-CROIX
A l'exposition Madame D'Artagnan
Les monographies de Sylvie Monin
Hier, l'exposition Madame D'Artagnan, recevait au Château de Ste Croix une
habituée de la maison. Chalonnaise de naissance et bressane d'origine, Sylvie
Monin étudie l'histoire locale par le biais de la généalogie depuis 1978. M.
Trollier, président de l'association D'Artagnan l'avait invitée pour qu'elle
présente aux visiteurs quelques uns de ses ouvrages qui présentent l'histoire
de la région et évidemment de celle d'Anne Charlotte de Chanlecy, la fameuse
Madame D'Artagnan.
Passionnée de généalogie, Sylvie Monin a déjà à son actif quatre grosses
monographies : Un village bressan : Mervans », « Monographie de Dampierreen-Bresse
« Monographie de Serley » et« Monographie de Frangy : un village bressan situé
à proximité de la Franche-Comté ».
Sylvie Monin qui est vice-présidente du Cercle Généalogique de Saône-et-Loire
est également chargée des recherches historiques pour l'association D'Artagnan.
Ce qui expliquait sa présence hier au Château.
La vérité sur D'Artagnan
Comme le souligne M. Trollier, « l'histoire de D'Artagnan est surtout connue
à travers les romans de Dumas ».
Mais l'Histoire est un peu différente. L'exposition consacrée à Madame de
Chanlecy permet de remettre quelques vérités en place et de découvrir tousles
documents officiels qui prouvent le mariage entre Anne Charlotte de Chanlecy
et Charles de Batz Comte D'Artagnan.
D'actes de mariage en extraits de naissances, en passant par l'analyse des
blasons et les statues montrant D'Artagnan, l'exposition retrace les grands
moments du XVIle siècle, mais aussi les événements plus locaux qui ont pu se
dérouler à Ste Croix ou dans ses environs. Sylvie Monin a ainsi permis aux visiteurs
de mieux comprendre l'histoire de la commune en leur expliquant dans le détail
les arbres généalogiques de Mme D'Artagnan et de sa descendance. Les férus d'histoire
ont également pu acquérir ses monographies, avec en prime une dédicace de l'auteur.
10 août Journal de Saône et Loire
CUISEAUX
Voies du Sel : l'Etalon Noir pour ouvrir le défilé
Comme chacun sait, Cuiseaux, qui était toujours point de départ des Voies du Sel en sera cette année le le
point d'arrivée, étape finale en l'occurrence le dimanche 17 Août. Mais l'Etalon Noir de Chevreaux, localité sur les hauteurs de Cuiseaux,
représentait un peu la cité cuisellienne mercredi soir pour les festivités avant
le départ officiel de ce jeudi à Louhans. M. Dominique Uny et sa jument Eden
tirant le chariot réplique de ceux utilisés par les sauniers dès la période
gallo-romaine étaient entourés pour la circonstance par 5 membres de l'Association
en costumes de mousquetaires : Marie-Pierre, Véronique, Blandine, Alain et Claude.
Le tout offrant un spectacle haut en couleur et qui, dans le contexte de cette manifestation des Voies du Sel, n'allait pas passer inaperçu.
Cuiseaux s'apprête à vivre
une grande journée
dominicale pour l'arrivée
des Voies du Sel :
nous y reviendrons.
14 août Journal de Saône et Loire
Mardi 26 août 1997
Dissimulé par un écrin de vertes frondaisons en bordure du Solnan qui y
roule ses eaux limpides, le prestigieux château de Sainte-Croix-en-Br-esse à
une très longue histoire. C'est là où vécut Anne Charlotte de Champlecy épouse du célébre capitaine des
Mousquetaires du Roi Soleil, Charles Batz de Castelmore, alias d'Artagnan.
STE-CROIX-EN-BRESSE La glorieuse odyssée
du château de Sainte-Croix
A l'origine, château féodal du XIII ème qui fut dans un premier temps propriété
de la famille de Vienne d'Antigny, puis de la famille d'Hocheberg,
l'édifice tombé en ruines fut reconstruit peu après 1740. Ses propriétaires
se succédèrent ou fil des siècles. De 1626 à 1741, la famille de Champlecy, et bien
évidemment le capitaine des mousquetaires séjournèrent régulièrement à SainteCroix-en-Bresse.
De 1741 à 1759 on trouvait la famille d'Iverny, puis, dès 1759 avec la famille
de Renouard de Fleury et bien évidemment les De Varax qui occupent encore le
château.
La famille De Varax a su nouer des liens indéfectibles d'amitié avec le village
bressan si l'on songe qu'après Guy de Varax et son épouse, c'est leur neveu
: Eric De Vorax, banquier, résident à Lille qui vient de faire, et tout récemment
acquisition du château.
A l'époque dorée du Roi Soleil, le château connut ses heures de gloire avec
l'arrivée de Charlotte de Champlecy et du comte Charles Batz de Castelmore.
L'épouse soumise et fidèle du glorieux d'Artagnan conquérant et volage vécut
au village et se retira après la mort héroïque de son mari au siège de Masstricht
(1673), elle mourut en son château le 31 Décembre 1683 et fut inhumée en l'église paroissiale.
Parrain
du fils aîné
Louis XIV qui éprouvait une amitié indéfectible pour quelques grands de son
royaume : le musicien Lulli, Jean-Baptiste Poquelin alias " Molière"
et le capitaine d'Artagnan poussa même le luxe à devenir parrain de son premier
fils, son épouse, Mcrie-Thérèse faisant office de marraine, tandis que le fils cadet de d'Artagnan eut en qualité de parrain le Grand dauphin
et comme marraine Mademoiselle de Montpensier.
Un peu plus tard, vers 1730, le petit-fils du capitaine des Mousquetaires
du Roi vendit à M. d'Iverny les terres attenantes et le château.
Dès lors, M. d'Iverny utilisa tout le corps central de l'ancien bâtiment en
y faisant adjoindre deux ailes.
Avec le titre de marquis puisqu'il devint également acquéreur de la terre,
M.De Renouard, inspecteur régional des Eaux et Forêts pour la région Bourgogne
Franche-Comté, sut donner une nouvelle impulsion au cours du XIX ème.
Il n'empêche cependant que Madame et Monsieur Guy de Varax surent agrémenter
un peu plus loin dans le temps, un site dont le calme reposant et le confort
feutré incitent à la découverte, aux loisirs, voir au menuet si prisé dons les
cours royales.
Fils d'un brillant officier français tué sur le front alsacien en 1914, Guy
de Varax eut l'heureuse initiative de créer vers 1930 des jardins à la Française
du meilleur style de Le Nôtre, le tout jalonné de statues où d'allégories des
saisons. Ces jardins sont restés intacts leur cachet esthétique reste particulièrement
soigné.
Le château de Sainte-Croix-en-Bresse conserve une allure altière ainsi qu'une
parfaite idendité qui témoigne d'une histoire très riche .
Michel SYLVA N
Une superbe église paroissiale du XVe
Bâtie en briques, l'église du village, appartient, pour l'ensemble de sa
structure actuelle ou XVème siècle. Le choeur surélevé, à chevet plat, est
éclairé à l'est par un doublet flamboyant dont la verrière ancienne se compose
de quatre sujets principaux.
A droite des deux travées de choeur, que sépare un arc doubleau, s'élève
une chapelle seigneuriale de même longueur, éclairée par un doublet flamboyant.
Le vitrail de cette chapelle seigneuriale classé le 21 Août 1855 possède un
icône de la vierge auréolée, entourée d'anges et de chérubins. ll comporte,
ainsi que nous le signale l'historienne Sylvie Monin les blasons des Chomplecy,
des Thiard, des Semur, des Sercy.
Ce sont les armoiries du protonotaire : Jean-François de Chanllecy.
Une voûte d'ogives repose sur des consoles remaniées, tandis que celles qui
supportent les nervures du choeur, amincies aux angles selon un type cistercien,
donnent à penser que cet élément pourrait remonter, quant ou gros oeuvre, à une époque antérieure, selon toute vraisemblance,
le XIIIème siècle.
Vitraux eceptionnels
La fenêtre axiale du choeur permet de découvrir de superbes vitraux, certainement
du XVIème, vitraux représentant tout d'abord l'évêque de Saint-Claude agrémenté
d'une croix de Lorraine, de Saint-Jacques le mineur avec sa massue.
On peut y voir également, le père éternel portant sa mitre, mais aussi Saint-Jean-Gualbert
qui tient l'église dans sa main et le saint patron des animaux : Saint-François
d'Assise.
La nef unique a fait l'objet d'un revoûtement au siècle dernier d'un lambris
surbaissé : la travée sous clocher, qui fait office de porche, présente quant
à elle une voûte d'ogives de briques, amincies aux extrémités en fer de lance.
Deux blasons peints et ornés encadrent la porte principale, à l'intérieur du
mur de façade.
A l'extérieur, un splendide clocher-porche se trouve épaulé par de hauts
contreforts d'angle, des baies jumelles de la fin du Moyen Age éclairent le
beffroi.
Michel SYLVAIN
La ferme-auberge des Plattières.
Une halte à la ferme auberge des Plattières
71, Sainte-Croix-en-Bresse
La première ferme-auberge du département de Saône-et-Loire a été inaugurée
le 8 Mai 1978.
"C'est à l'issue d'une visite avec
les Foyers ruraux de Saône-et-Loire en Aveyron que j'ai décidé d'implanter ma
propre ferme-auberge"
Pionnier en la matière, René Perrin tentait là un pari audacieux avec les
siens. Naguère, en Bresse Louhannese, le Tourisme rural était bien loin de connaître
l'essor spectaculaire de cette fin de siècle. Vingt ans plus tard, on peut dire
que la famille Perrin a pleinement réussi dons son entreprise.
Dans un ancien bâtiment agricole datant de 1776, René Perrin et sa famille
ont réussi à aménager plusieurs salles personnalisées où l'on retrouve avec
bonheur un style bressan chaud et rustique.
Ce n'est pas moins de 100 personnes qui peuvent être accueillies spontanément
aux Plattières afin d'y consommer les produits nobles de terroir : poulet à
la crème, rôti, ou aux morilles.
Simultanément, dans les années 1980, René Perrin à instauré la formule du
camping à la ferme qui draine aujourd'hui de nombreux usagers, notamment des
gens du Nord, mais aussi des Belges et des Hollandais.
Cette forme de tourisme vert plaît beaucoup en Bresse louhannaise, principalement
aux amateurs de randonnées et les fervents de la pêche à la ligne.
On trouve deux genres de clientèle, celle des se jours de vacances, et puis,
celle qui opte pour une halte quotidienne à la ferme.
26 août
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
Association d'Artagnan
Des projets plein la tête
Après le succès incontestable de dimanche dernier, qui marqua l'inauguration
de l'exposition de tableaux du comte de Varrax, une mise au point était nécessaire
afin de recentrer les objectifs de l'association, pour ce qui concerne l'animation de
l'exposition
Ainsi le président, M. Roger Tronnier,
présentait vendredi soir le bilan moral et financier du vernissage.
Mais bien au-delà, il souhaitait surtout mettre très rapidement de nouveaux
projets sur pied, «peut-être trop vite», s'empressait-il d'ajouter.
Il s'agit surtout de continuer dans la même lignée, c'est-à-dire réitérer
de nouvelles animations autour de l'exposition pour la faire vivre. C'est pourquoi tous les dimanches, jusqu'à
fin septembre, seront non seulement l'occasion de découvrir ou redécouvrir l'exposition
au château, mais aussi de participer à divers événements.
Ainsi le 10 août,
Sylvie Monin, historienne, et
membre de l'association, dédicacera au château ses monographies de Serley.,
Mervans, Dampierre-en-Bresse, et Frangy.
Par contre, d'autres peintres viendront exposer leurs tableaux en septembre. L'association, composée de véritables passionnés ne
manquera pas de faire parler d'elle dans l'avenir et
promet de participer au
rayonnement culturel de la région Louhannaise.
août
SAINTE-CROIX-EN-BRESSE
Tout savoir sur les d'Artagnan en Bourgogne
Pour l'association d'Artagnan chère au président Roger Trolliet, après deux
mois d'exposition sur Mme d'Artagnan, la saison a pu se terminer au mieux samedi
par une conférence intéressante sur les d'Artagnan en général et plus particulièrement
en Bourgogne. Et ce grâce au brio de l'animatrice du jour, Mme Sylvie Monin.
Parmi l'assistance, une délégation de Champlecy près de Charolles (rappelons
que Mme d'Artagnan se dénommait Anne-Charlotte de Champlecy) et de personnes
venues également de Dijon.
La conférencière enseignante, chercheuse à l'université de Lyon 1, véritable puits de science sur le sujet, dédia d'abord
ses propos à la mémoire du comte de Varax qui a soutenu les travaux.
Elle sut porter l'accent sur des réalités, une recherche des vérités et non
sur des mythes, le tout appuyé sur des documents averés.
L'argumentation porta sur quelques points principaux : les rappels géographiques
et éthymologiques : Où habitaient-ils en Saône-et-Loire ces d'Artagnan, quels
étaient leurs fiefs, leurs seigneureries
Et ce avec deux parenthèses concernant le Gers, bien sur, là où d'Artagnan
est le plus connu, et Paris.
En deuxième partie, rappel a été fait d'une chronologie historique et familiale
alors que suivit un chapitre portant sur la famille et ses alliances. la quatrième
partie de l'exposé mit l'accent sur les indices concernant leur mode de vie
au 17e siècle, appuyé par des illustrations suggestives concernant Charles de
Batz et la maman d'Anne-Charlotte. La conférencière termina par des citations
d'auteurs variés, dont Mme de Sévigné.
Les questions posées ont prouvé l'intérêt des participants qui ont eu grand
plaisir à prendre connaissance des nombreux documents présentés.
août
Intéressante et instructive visite pour Arnaud Montebourg
Parmi les nombreux visiteurs qui sont venus à la fête patronale du Comité
des fêtes, un hôte de marque a fait son apparition dimanche après-midi. Le député
Arnaud Montebourg a également profité de cette belle journée pour flâner et
découvrir ce petit village de Bresse. Ce fut une visite des plus instructives,
avec tout d'abord la présentation de l'Association D'Artagnan. Sylvie Monin,
déléguée aux recherches historiques, a expliqué le prestigieux passé du château
de Sainte Croix, habité autrefois par la femme du célébre D'Artagnan, Anne Charlotte
De Champlecy. Parmi les anciens documents exposés, certains ont été signés de
la main de Louis XV. Le député a pris également plaisir à se promener dans les
jardins du château où il a rencontré le nouveau propriétaire, Eric de Varax. Il a pu aussi constater les efforts
fournis par le Comité des fêtes pour animer la commune.
Et c'est non sans fierté que les villageois ont montré la chapelle seigneuriale, avec son magnifique vitrail de 1630. Une visite
qui fut donc, pour M. le député, fort enrichissante et qui lui a permis de surcroît
de rencontrer ses électeurs.
23 septembre Journal de Saône et
Loire